Dragon Ball : Sparking! Zero

Tous les mangaka ont beau travailler très dur pour faire en sorte que leur manga soit le plus connu de tous les temps, mais on commence gentiment tous à se dire qu'il n'y a rien à faire et qu'un constat s'impose de lui-même : Dragon Ball Z semble intouchable. Si, si, le temps ne semble pas avoir d'emprise sur cette œuvre culte, puisqu'on vous le dit, et il suffit de voir les chiffres de ventes de n'importe quel jeu de la licence pour s'en convaincre. Si vous êtes ici, c'est que vous savez que l'on va parler de Dragon Ball : Sparking! Zero, qui n'est autre que le tout nouveau volet estampillé Tenkaichi de la licence. Au menu des arènes 3D destructibles, des habits qui se déchirent au gré des combats, des muscles et des Kaméhaméha de partout. C'est simple de faire le bonheur des fans de DBZ, n'est-ce pas ? Bon allez, place au test.

 

Graphismes : 9/10

 

Dragon Ball : Sparking! Zero est esthétiquement vraiment superbe et c'est ce que l'on attend de lui, c'est-à-dire une représentation fidèle de l'animé respectant toutes les postures, les mimiques, les animations et les décors que le monde entier aime. Ici, un Kaméhaméha sera représenté aussi fidèlement que possible et aucun écart ou bien erreur n'est à signaler. Les combats sont spectaculaires à regarder pour un œil non averti et l'on ressent bien la tension d'un affrontement de Dragon Ball Z, ou bien de Dragon Ball Super. On aime toujours voir les déferlantes de vagues d'énergies en tout genre littéralement péter à l'écran dans des décors fidèlement retranscrits jusqu'à la moindre nuance de couleur. Au casting, plus de 180 personnages dès le lancement du jeu, même s'il existe un nombre de variantes assez élevé de chacun des héros. On veut dire par là que Sangoku et Sangoku en Sūpā Saiya-Jin comptent comme deux personnages. Ne vous inquiétez pas, il est bien entendu possible de se transformer en plein combat pour avoir la classe devant vos amis. On aurait aimé une bien meilleure mise en scène dans le mode épisodes de combat qui fait le minimum syndical quand on le compare, par exemple, à Dragon Ball Z : Kakarot.

 En tout cas le jeu est super beau !

Violence : 3/10

 

Le PEGI recommande le jeu pour les 12 ans et plus. Tout le monde connaît Dragon Ball Z et sait ce qu'il se passe dans le manga et l'animé. Certaines scènes peuvent être violentes, mais sans plus.

 

Jouabilité : 8/10

 

Au niveau de la jouabilité, Dragon Ball : Sparking! Zero est un cas un peu étrange. Le jeu est technique, car chaque personnage, même s'il dispose de la même palette de coups de base très proche, possède ses particularités à prendre en compte en plein combat. Le souci, c'est qu'une fois arrivé à un bon niveau de jeu, la plupart des combats en versus se ressemblent. Oui, c'est vrai, car d'un, la plupart des joueurs vont prendre des personnages comme Gogeta 4 qui sont très, très, très avantagés grâce à certaines compétences totalement pétées, et que de deux, les bons joueurs doivent compter sur certains points très précis du système de jeu pour pouvoir s'en sortir, comme les esquives téléportées que tous les personnages possèdent. C'est toujours hyper agréable à regarder, oui, ce qui est le but premier de cette œuvre, mais on sait que les fans de versus fighting ne perdront pas beaucoup de temps sur ce jeu en ligne et qu'ils préféreront certainement passer du temps sur Dragon Ball Fighter Z pour pouvoir profiter de combats en ligne, ou en local à la sauce Dragon Ball.


 Le prince en personne,mais il a pas l’air comode.

Le titre de Spike Chunsoft fonctionne quand même sacrément bien manette en main et n'importe quel fan de Dragon Ball Z sera content de parcourir les différents modes de jeu pour le plaisir et de défoncer l'IA ou quelques amis proches juste pour le plaisir des yeux. Vous pouvez compter sur un mode de jeu scénarisé qui re-raconte une fois de plus les aventures de Sangoku et ses amis pendant la période DBZ, mais ici, on ajoute en plus toute la partie Dragon Ball Super pour changer un peu. Ce mode est sympathique, car il propose au joueur d'obtenir des versions alternatives de l'histoire originale qui sont parfois fort sympathiques, mais on regrette une mise en scène très plate de l'ensemble qui est souvent présenté un peu façon diaporama sans grande ambition. Bref, le mode histoire se laisse suivre, mais on aurait aimé que Spike Chunsoft fasse son travail à fond à ce niveau pour que le résultat représente au mieux toute la tension qui peut se dégager des principaux affrontements de l'animé.

 Je crois qu’on est dans une mauvaise timeline, non ?

On a apprécié l'existence du mode combat personnalisé, qui permet de paramétrer un peu à sa guise des combats et de les proposer aux joueurs du monde entier. On peut par exemple créer une sorte de mini-épisode où le joueur devra affronter 5 adversaires, alors qu'il est tout seul. Le créateur de combat est relativement assez poussé pour faire vivre des affrontements assez uniques aux joueurs du monde entier, si on se donne un minimum la peine de paramétrer tout cela comme il faut. Le mode tournoi, quant à lui, porte bien son nom et nous permet de créer des tournois entre amis en local, en ligne avec des inconnus ou des amis ou bien contre l'IA. Tous les tournois sont présents. Comme le championnat du monde, les Cell games, ou bien le tournoi du pouvoir, et bien entendu, ils ont toutes les spécificités du manga. Il est aussi possible de pas mal personnaliser chaque tournoi à sa sauce. Vous voulez que les joueurs ne récupèrent pas de vies après le combat contre un adversaire ? Pas de souci, c'est possible.

 

Bande-Son : 7/10

 

On apprécie vraiment, mais vraiment, que les voix japonaises soient disponibles et les amateurs de la version anglaise seront certainement contents de retrouver les doublages originaux américains. On regrette cependant fortement qu'aucune musique originale ne soit disponible, et même dans l'édition la plus chère du jeu, et que pour récupérer les plus importantes, il faut débourser pas moins de 30 euros/CHF pour pouvoir les avoir en jeu. On veut bien que les droits ne soient pas gratuits pour les musiques, mais quand on sait que l'entreprise a un tel jeu entre les mains et qu'ils savent pertinemment un peu d'office qu'ils ont un futur hit au niveau des ventes, il est possible de faire un effort.

 La perfection selon Cell

Durée de vie : 7/10

 

Spike Chunsoft nous propose un casting vraiment complet d'entrée de jeu et une durée de vie fichtrement solide pour les amateurs de jeu en solo. Le titre aura par contre bien plus de mal à se faire aimer pour ses modes en ligne à cause d'un roster de personnages fortement déséquilibré et qui en fera rager plus d'un. On espère qu'un jour les développeurs trouveront un moyen d'équilibrer les joutes en ligne, mais pour l'instant, ce n'est pas gagné et, en plus de cela, la plupart des mauvais perdants quittent les parties pour ne pas perdre de points en classement, ce qui peut être vraiment rageant et injuste. L'OST composée pour le jeu est passable et il y a deux ou trois morceaux sympathiques dedans qui sortent du lot sur les plus de 100 musiques composées pour l'occasion, mais les fans grinceront quoi qu'il arrive des dents en pensant à la musique originale.

 C’est déjà la période des feux d’artifice ?

Scénario : 7/10

 

L'histoire est bien complète, mais on ne sent aucune motivation de la part des développeurs pour nous présenter l'histoire de Dragon Ball Z et Super sous son meilleur jour, ce qui est vraiment dommage. On aurait aimé une mise en scène bien plus poussée pour nous faire revivre les meilleurs moments de ce manga culte. On pense qu'ils le feront peut-être dans une suite, mais ici, c'est un poil raté. Dommage. L'ambiance est par contre bien présente, même si l'ajout des musiques officielles aurait fortement aidé à rentrer encore plus dans le trip. On a par contre trouvé la localisation assez grossière. On a par exemple des traductions de ce que dit Son Gohan du genre "c'est une dinguerie", chose que ce personnage en particulier ne dirait jamais. Dommage pour l'immersion une fois de plus.

 On s’est dit que ça pourrait vous aider à mieux comprendre l’interface.

Note Finale : 8/10

 

Dragon Ball : Sparking! Zero n'est pas un jeu facile à noter, car en tant que testeur, on peut choisir plusieurs axes pour parler et juger de la valeur d'un jeu. Le titre mériterait presque d'avoir deux notes différentes. Une pour ceux qui veulent jouer en ligne, car c'est quand même en définitive un jeu de combat, et une pour ceux qui veulent juste jouer entre amis sans prise de tête, ou bien jouer seuls juste pour se sentir autant que possible dans un combat digne de Dragon Ball. Pour nous, ce Sparking ! Zero n'est (pour l'instant ?) pas un jeu à jouer en ligne pour éviter de s'énerver inutilement, mais plutôt un titre pour se détendre et revivre les meilleurs combats de DBZ en étant nous-mêmes aux commandes des plus grands combats de tous les temps, et il faut dire que ça fonctionne vraiment bien manette en main. Dommage que pour que l'ensemble soit parfait, la mise en scène hors des combats aurait dû être totalement à la hauteur. Les bases solides d'un Tenkaichi moderne sont bien présentes, il ne reste plus qu'à concrétiser le tout dans un deuxième épisode.

 

Les +

 

Le roster hyper complet.

Les personnages parfaitement représentés et animés.

Le système de combat façon Tenkaichi spectaculaire qui est une joie à regarder.

Graphiquement impeccable.

Les arènes destructibles.

Les habits qui se déchirent au fil du combat.

On peut choisir le mode classique au niveau des contrôles de jeu qui est basé sur les anciens Tenkaichi.

On doit débloquer les personnages, sympa !

Les voix originales japonaises.

 

Les -

 

Le mode Épisodes de combat peu convainquant.

Les versus en ligne, vrai nid à mauvais joueurs et pas équilibrés du tout. Plein de choses à corriger à ce niveau

Le fan de versus fighting ne sera pas forcément intéressé sur le long terme.

On a quand même fait face à quelques bugs.

On doit toujours payer pour avoir quelques musiques de l'animé, c'est lourd !

Problèmes de localisation.


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