Neon Blight
Les étoiles étaient (presque) alignées
Ici votre humble serviteur de la rédaction pour un article informel. Aujourd’hui on se penche sur Neon Blight. Shooter 2D dans un style très pixélisé, avec des mécaniques de loot et de gestion de magasin, le tout dans un univers cyberpunk. Pour ceux qui me connaissent, vous vous dites que tous les ingrédients sont réunis pour que ça soit la révélation de l’année. Sur le papier effectivement, tout était là pour me plaire. Dans les faits…
Il y avait effectivement un fort potentiel. Mélanger shooter/rogue like et gestion est une bonne idée qui donne un peu plus de rythme et surtout diversifie le gameplay. Parcourir un donjon en améliorant son équipement au fur et à mesure de la progression, évidemment que c’est génial. Quant à l’univers cyberpunk, il est très bien retranscrit tant dans le visuel que tant l’auditif.
Aussi, tout comme vous, me pose-je la même question : à quel moment ça a merdé ?
Et j’ai envie de répondre…depuis le début. Bien qu’il y ai eu une MAJ entre temps pour palier à cela, j’ai été très frustré lors de ma première partie car j’avais loot un excellent sniper, qui s’est trouvé à court de munition. Et en voulant retrouver le safe spot pour retourner à la base, le reste de mes armes étant bien en deçà, ma mort fut imminente, perdant ainsi tout mon butin, dont ce précieux sniper. MERCI BEAUCOUP ! Pire encore, j’ai failli me retrouver soft lock dans le jeu car suite à un bug au tout début du donjon je me suis retrouvé à mourir sans avoir pu progresser, perdant donc mon équipement. Par bonheur il me restait un misérable flingue dans mon inventaire à la boutique, car n’ayant pas d’argent pour en acheter un autre, je me serais retrouvé à devoir parcourir le donjon sans arme. SANS ARME. DANS UN SHOOTER. BORDEL!
Mais malgré toutes ces péripéties peu agréables entrecoupées de crash du jeu, impliquant donc de devoir sauvegarder de façon très, voir trop récurrente, j’ai insisté et j’ai quand même réussi à tomber le premier boss. Et une fois là chose faite…l’inconnue totale. Impossible pour moi de savoir quoi faire pour progresser dans la suite du jeu, car aucune indication réelle. Alors ok, je n’apprécie pas trop que l’on me tienne par la main tout au long d’un jeu pour avancer. Mais je n’apprécie pas non plus que l’on me jette dans une piscine en guise d’apprentissage à la nage.
En soit le jeu n’est pas mauvais, mais il est truffé de petits détails frustrants qui font que la mayonnaise ne monte pas. Exemple idiot, nous disposons d’un lit chez nous. Lit avec lequel on peut interagir. Pour dormir. Vous pensez que par la même occasion, comme dans tout jeu de ce style, cela va vous soigner ? Spoiler : non.
Ainsi donc ai-je abandonné Neon Blight qui avait le potentiel d’être mon Lost Castle cyperpunk, mais qui au final s’est révélé aussi intéressant qu’un jeu flash : on s’y amuse un peu l’espace de quelques heures, mais pas de quoi se relever la nuit. La différence étant qu’un jeu flash ne vous coutera pas 20 balles. Pour la comparaison, Dex est au même tarif, et bien qu’imparfait, est bien plus accrocheur dans son genre.
Par bonheur, les divinités du jeu vidéal se sont réunies et ont mis sur ma route LA perle de 2022. Non ce n’était pas la 9G pokémon, mais un jeu bien mieux…rythmé. Vous n’avez pas encore lu le test…? C’est par ici.