Coffee Talk, le jeu qui porte bien son nom!
Ha ha HA…, je vous vois vous moquer de loin. Vous croyez quoi? Je les entends vos moqueries. Allez-y dites le qu’on rigole…Si, j’insiste !
On te l’avait dit
Voilà, ça va mieux ? Parce que moi, non, pas du tout même. J’ai carrément l’impression d’être devenu psy en l’espace de quelques heures à peine. En tous cas c’est ça l’effet Coffee Talk dont tout le monde parle. Je suppose…
En tant que joueur on est souvent agacé des mensonges réguliers des développeurs. On nous balance des trailer soi-disant “in game” alors qu’en fait c’est faux, on nous promet des dates de sorties qui ne sont jamais respectées ou encore on nous annonce un monde ouvert qui ne l’est pas. Bref, on a l’habitude. Du coup quand un développeur nous propose de tester (c’est drôle, les deux derniers mots attachés ça fait “détester”Trololol) un jeu qui s’appelle “Coffee Talk” on se dit, ça c’est un coup à la Hello Games, on te fait croire que c’est du visual novel et que ça cause tout le temps mais on va d’office faire plus de café que de parler. Intéressant ! Bien essayé ! J’aime pas trop les visual novel toute façon. Je prends chef ! Héhéhé…
Ben j’aurais dû me renseigner et savoir que Toge Productions ils mentent jamais.
Je vais essayer d’être la plus objective possible mais quand on aime pas un style, c’est dur. On va déjà parler de l’aspect visuel du titre. Car, il faut le savoir son prédécesseur (qui était du même gabarit) me faisait de l’œil depuis longtemps. Coffee Talk 2 reprend les mêmes bases et graphiquement, c’est joli ! Ca passe crème sur la Nintendo Switch et ce côté Pixel-Bande dessinée moi je kiffe. C’est un style attirant qui nous donne l’impression qu’on a à faire à un jeu pour adulte. Vous emballez pas quand même, les histoires racontées sont sérieuses mais accessibles aux ados sans problème.
Georgette 65ans à la retraite va tous les samedis soir boire son verre au café de la Poste
Oui, c’est un jeu à HISTOIRE et des Georgettes vous allez en voir bordel ! Bon elles sont quand même plus rock’n’roll hein. Parce que dans le monde de Coffee Talk les terriens sont mixés. Nous avons au menu des succubes, des banshees, des farfadets, des…et attends ça te fait pas penser à Zombillenium tout ça ?
Zombillénium est une série de bande dessinée franco-belge prépubliée à partir de 2009 dans Spirou nᵒ 3698. Elle est dessinée par l'auteur français Arthur De Pins. La série est adaptée en un film d'animation sous le même titre sorti en 2017. Il s'agit d'une préquelle de la bande dessinée
Tout ce petit monde se donne RDV dans ton bar pour discuter de leurs problèmes devant un petit café ou un petit thé. Le stût* (ha du belgicisme) c’est qu’ils se débrouillent franchement sans nous. Ils étalent leurs soucis, ils les règlent tout seuls et puis merci au revoir et à demain. La seule interaction possible du joueur (le tenancier du BAR) c’est la possibilité de leur servir un truc à boire (café ou thé) en fonction de leur goût, et ce, sans aucune difficulté puisque les clients demandent précisément ce qu’ils veulent. Aucun challenge, simplement du suivi passif de scénario.
Je vous voir venir “t’as pas essayé de leur faire boire de la vodka, peut-être qu’ils vont se détendre un peu et que le jeu cherche à te faire commettre un truc chelou du genre” Hé ben non Raymond, pas d’alcool dans mon bar. D’ailleurs c’est bien pour ça que je ne peux pas me mettre dans la peau du protagoniste invisible derrière son comptoir…pffff…La triste vie des chimères.
*Un stût : Une couille, un problème, un Schmilblik
Mais si t’aimes le style ça doit être vraiment bien
C’est ça le truc, moi je m’ennuie parce que suivre des textes sans même pouvoir détourner mon regard pour regarder les nouvelles stories sur mon téléphone (Oui t’as un smartphone dans le jeu) ça me gave. En plus je perds vite le fil et au final je ne suis plus rien. La seule chose qui me fait kiffer c’est de tenter de faire un beau Art Latte dans le cappuccino du prochain client.
…Clairement pas un jeu pour moi mais avec beaucoup d’idées intéressantes
En vrai il y a plein de petits détails qui rendent le tout harmonieux. Comme je l’ai dit plus haut on dispose d’un smartphone et celui-ci nous sert à voir les ‘recettes’ (qu’on débloquera au fur et à mesure) de boissons; à suivre les actualités locales, à suivre la vie de nos clients (ce qu’ils racontent sur les réseaux doit à un moment donné avoir son lot d’importance) et ma feature préférée : changer de playlist via un pseudo-spotify. Parce que la musique c’est important! Et point très positif pour le jeu : l’ambiance est relaxante. Notamment grâce à ça.
Nous avons également accès à un tiroir dans lequel nous disposons des objets trouvés ou collectés. Ceux-ci peuvent être donnés à un client en même temps que sa commande. Et cela résume le seul et unique gameplay de tout le titre.
On peut aussi revoir tous les dialogues, si comme moi vous perdez vite le fil. Et l’instrument que je pensais central, c-à-d la machine à café/thé nous sera utile 1, 2, maximum 3x chaque journée de travail (car le jeu se découpe en journée). Petit plus pour le ART LATTE, vous savez cette technique que seuls les braves maîtrisent, qui consiste à dessiner quelque chose dans la mousse de lait… hé bien… essayez avec le joystick de la Switch, ça vaut de l’or.
M D R
Un petit jeu indépendant sans prise de tête
Et c’est le deuxième ! Nul doute que beaucoup de joueurs et joueuses sont preneurs de ce style de titre, honnêtement il a tout pour plaire. Surtout qu’il est en français ! (Tant mieux vous allez me dire). Mais je n’insisterai jamais assez pour dire qu’il faut avant tout AIMER LE STYLE. Sans quoi vous risquez d’être déçu, comme moi. Mais, c’est de ma faute, car je croyais vraiment que le jeu allait être “autre chose”. Je n’ai plus qu’à installer Coffee Bar Simulator pour me contenter.
Ha tiens d’ailleurs, je file me faire un Latte Machiato Caramel, digne du Starbucks. Tous ces grains de cafés et ces histoires m’ont donné envie de caféine bien sucrée.
