Silence ça pousse

Basilic :

Mettez-vous au vert !

  

Au vu du titre, vous vous demandez sans doute ce qu’un article sur l’horticulture vient faire sur un site geek, et vous aurez raison. Aussi crevons l’abcès, tout est parti de là.

Et comme je suis joueur, je vais jusqu’au bout de ma connerie. Et si vous voulez plus de discussions toutes aussi intellectuelles et sans prise de tête, rejoignez l’Ordre du Poisson Sacré sur Discord, on est bien bien bien bien bien :

https://discord.com/invite/HnuGrJB

Un peu de contexte, confinement oblige on en arrive parfois à prendre des décisions qui semblent bizarre en temps normal. Et c’est ce qui s’est passé quand j’ai vu un plant à 1€ dans la superette du coin. Du basilic en Irlande (ndlr Vincent est un de nos rédacteurs expat), quelle idée saugrenue pour cette plante méditerranéenne, voyons voir combien de temps elle va survivre. J’étais loin de me douter de la suite des évènements qui, à terme, ont conduit à la rédaction de cet article.

Car vous n’êtes pas sans le savoir, mais Big Google is watching you, et Youtube n’a pas mis longtemps à me recommander des vidéos traitant du sujet. Et foutu pour foutu, j’ai essayé…et ça a marché. Donc autant partager ces infos qui sur un site geek sont inutiles : donc indispensables.

  

I ) Comment ça pousse ?

 

Bon, concernant cette partie là je pense que je dois le succès de la croissance de ma plante à deux choses : le basilic est une plante vivace et solide, et j’ai surement de la chance. Toutefois rien ne m’empêche de partager les conditions de vie de mon petit pot, qui ne l’est plus tant, sur mon rebord de fenêtre.

En premier lieu, et ça coule de source, il faut penser à l’arroser (source/arroser, vous l’avez ?). Il se trouve qu’ici l’eau du robinet est assez minéralisée, est-ce que ça influe ? Sans doute, mais le fait est qu’il a l’air de l’apprécier. Et attention, le basilic ça picole (dans le pays des pubs, ça semblait logique rétrospectivement). Au mieux de sa forme, il arrivait à boire une canette par jour, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…d’arrosage.

Deuxième point, l’exposition. Et c’est là que ma chance entre en jeu : il se trouve que ma fenêtre est exposée plein sud, 188°S si j’en crois la boussole digitale, quoi que cela veuille dire. Traduction, un maximum de lumière du soleil au cours de la journée, d’autant qu’à cette période de l’année sous cette latitude, il fait jour de 04h45 à 22h30 environ.

Et dernier détail, et je remercie une amie pour ce conseil : ne pas conserver dans un pot en plastique car cela empêche les racines de respirer, privilégier un pot en terre cuite donc. Et effectivement, après presque un mois, l’opération était nécessaire.

 

II ) Comment ça se taille ?

 

En voilà une question qu’elle est bonne ; et la réponse est simple : facilement. La preuve même moi j’y arrive, et en plus ça marche.

Pour faire simple, quand votre tige va pousser, elle va créer des feuilles de part et d’autre. Et au fur et à mesure de la pousse certains « bouquets » vont se créer. C’est ici qu’il faut couper. Au plus près des feuilles car le bout de tige va moisir après la coupe, ce qui va fatiguer la plante.

Une fois la chose faite, de nouvelles tiges vont pousser de part et d’autre, créant ainsi au fur et à mesure un joli pied touffu.

Je vous l’avais dit : c’est simple, même moi j’y arrive. Bon si mes restes de SVT sont juste il y a une histoire de dominance apicale derrière tout ça mais ça remonte à loin tout ça. Bref, la madame vous expliquera mieux :

https://www.youtube.com/watch?v=hyGE9J1jAWk  

III ) Comment ça se bouture ?

 

Et oui, c’est pas tout de le tailler, mais la tige ainsi retirée possède un potentiel qu’il serait dommage de ne pas exploiter, car elle vous permettra ni plus ni moins que de créer un nouveau pied. Et pour cela vous aurez besoin…d’un verre d’eau. Rien de plus. Non vraiment.

Bon je développe. Pour peu que vous ayez une tige suffisamment large, et mieux encore, si vous avez  dénudé une phalange de feuilles, laissez tout tremper dans l’eau pendant 3 semaines minimum (le temps va dépendre de votre tige).

Pensez juste à ajuster le niveau de l’eau pour bien immerger votre bouture, et votre patience sera récompensée par de belles racines qui finiront par émerger. Laissez les se développer, et une fois assez longues, il n’y a plus qu’a mettre en terre. Attention à ne pas trop arroser votre bouture ainsi faite, laissez le temps à votre plante de s’habituer à son nouvel environnement.

Une fois la chose faite, laissez pousser, taillez et ainsi de suite.  Je vous laisse avec le monsieur qui vous montrera de façon plus claire :

https://www.youtube.com/watch?v=qwhn1rTWLSU 

Voilà, désormais cette plante n’a plus aucuns secrets ou presque pour vous, et vous voilà fin prêt à agrémenter votre maison de verdure aromatique. Qui a besoin d’orchidée quand on peut avoir une autre plante odorante plus facile à entretenir, reproductible, et comestible qui plus est ?

En cette période estivale qui commence, à vos balcons !

 

VHDProd. pour Shainiiigaming

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