Shainiiigamer Test - Dragon Ball FighterZ

TEST : DRAGON BALL FighterZ

Date de Sortie : 26 Janvier 2018

Disponible sur : PS4, XBOX ONE, PC

20 ans et même plus que les fans de Dragon Ball Z attendaient un versus fighting en 2D sur cette licence digne de ce nom. Il y a quelques années déjà, on pensait que ce titre attendu serait le fruit d’un fan-made assez sympathique de la « Hyper Team Z2 ». Mais lors de l’E3 2017, Arc System sort un petit trailer de derrière les fagots qui va scotcher tous les fans et l’unanimité des joueurs ! J’avais pu tester la Bêta fermée du mois de janvier dernier, mais maintenant j’ai enfin le titre complet dans les mains et c’est bien parti pour être le meilleur jeu de la licence !

    

« It’s over 9000!!! »

Lors de la Bêta, nous avions eu le droit de découvrir une partie du jeu avec une intro fracassante sur un air d’heavy metal qui met le joueur directement dans le bain (Raaaaaaah !! Métal !!! Pogo !!! Bastonnnnn !! Bilouz….hum…oui soit). Nous avions accès à la découverte du hub, une partie du mode entrainement et le mode de combat en ligne. Et malgré le netcode un peu douteux avec quelques shutdowns des serveurs en cours de test, il y avait vraiment moyen de s’amuser avec déjà 11 personnages disponibles dans le roaster.

Mais depuis le 26 janvier, nous avons pu mettre la main sur le produit fini, enfin pas complètement mais j’y reviendrai rapidement. Nous commençons donc le jeu avec un avatar aléatoire tout choupinou d’un personnage de l’univers Dragon Ball, il vous sera possible d’en gagner, d’en acheter et d’en changer comme bon vous semble ! C’est sympathique, c’est mignon, mais ça ne sert pas à grand-chose… Le hub se présente donc de la manière suivante :

  • L’arène du Tenkaichi Budokai de Dragon Ball: La partie centrale du Hub est l’arène de combat libre qui va vous permettre de lancer un combat avec une autre personne présente sur le hub. Vous pouvez également participer à un de ces combats en cours en mode spectateur.
  • La planète de maître Kaïô: C’est le mode entraînement où vous pourrez vous essayer aux différents tutoriels pour connaître toutes les bases du gameplay mais aussi un mode d’entrainement libre entièrement configurable pour perfectionner vos combos et parfaire la synergie entre vos 3 personnages et ainsi découvrir votre main team.
  • Le vaisseau de Bulma: C’est là que vous ferez le mode histoire en 3 arcs qui à l’issu vous permettra de débloquer C-21.
  • L’arène du Tenkaichi Budokai de Dragon Ball Z: C’est de là que vous lancerez vos matches en ligne classés ou amicaux.
  • L’arène de Cell: C’est ici que vous pourrez faire des combats en local à 2 joueurs ou tournois jusqu’à 16 joueurs.
  • La tour du Ruban rouge: C’est le mode arcade qui, sous certaines conditions de victoires, vous permettra de débloquer San Goku SSGSS et Vegeta SSGSS si vous n’avez pas précommandé le jeu en France.
  • Les petites échoppes autour de l’arène centrale: Il y a une boutique vous permettant d’acheter des avatars et des couleurs alternatives. La partie rediffusion permet de revoir vos combats sauvegardés ou des parties classées en ligne du hall. Et enfin la dernière permet de voir le classement et votre rang.

J’ai passé volontairement la maison de Kame Senin et Satan City, car comme je l’ai dit au début du test, le jeu (mis à part les dlc de personnages à venir) ne semble pas fini. On peut s’attendre à de nouveaux modes de jeu à l’avenir à ces emplacements, car pour l’instant à part s’y promener rien ne s’y passe.

      

« Je suis SUPER Vegeta !!! »

Tout fan de Dragon Ball et surtout Dragon Ball Z doit connaitre cet épisode interactif : « Dragon Ball Z : Réunissez-vous ! Le monde de Goku ». Ha non ? Bon qui ne connait pas lève la main. 1…2…3…bon ok ok, je vais résumer rapidement alors. Cet épisode est sorti en 1992 sur VHS pour une petite console japonaise la Terebikko. Cette console de 1988 de chez Bandai était un jouet destiné aux enfants. Sous forme de téléphone avec 4 boutons de couleurs, elle permettait à l’enfant d’interagir avec une vidéo en répondant aux questions dont les réponses correspondaient aux 4 couleurs des touches. Dans cet épisode non canon, Trunks revenant une 2e fois du futur embarquait le spectateur et Goku, Gohan, Kurilin et Bulma dans la machine à voyager dans le temps pour récolter suffisamment de données afin de combattre Cell en forme finale (après avoir absorbé C-17 et C-18).

    

Pourquoi je vous raconte ça ? Et bien parce que c’est le premier épisode narratif qui brise le 4e mur et inclut le spectateur dans l’histoire. De la même façon, dans la narration de cette campagne solo, le joueur est inclus dans l’histoire où la ville est attaquée par des clones des « guerriers Z » et nos amis sont dépourvus de leurs pouvoirs. C’est vous, sous forme d’âme, qui allez augmenter le potentiel dévastateur de nos héros un à un afin de chasser ces clones et découvrir l’origine de ce nouveau fléau. Pour cela, vous allez, au cours des chapitres, évoluer sur des plateaux labyrinthiques avec un nombre de déplacements limité par plateau, des clones à combattre, des amis à sauver viendront renforcer votre équipe pour terminer avec un combat de boss. C’est une des meilleures narrations originales que j’ai pu voir dans un jeu Dragon Ball, c’est intelligent, bien amené et assez captivant. Malgré le côté rébarbatif du système de plateau et de combat, il y a beaucoup de cinématiques entre les plateaux pour ne pas s’ennuyer et, cerise sur le gâteau, il existe des cinématiques spéciales qui s’activent suivant le personnage jouable choisi et votre adversaire en face. Le seul reproche que je peux faire à ce mode solo c’est d’avoir inclus des tutoriels que l’on retrouve normalement dans le mode d’entrainement. Je comprends tout à fait ce qu’a voulu faire l’équipe, mais je trouve ça plutôt maladroit, car le tutoriel devrait rester dans la partie entrainement et ne pas s’incruster dans la partie solo. Même s’il n’est pas obligatoire de le faire (malgré que ça rapporte plus d’expérience et de Zénis), l’affichage des commandes sur la partie haute du HUD nuit énormément à la visibilité du combat.

   

« Alors c’est ça ton Corps parfait ? »

Graphiquement le jeu est extrêmement beau et ultra détaillé, d’ailleurs ce jeu transpire l’amour pour Dragon Ball. Chaque personnage est reproduit avec un soin particulier (sauf peut-être C-17 qui a un problème de taille, mais bon c’est juste un « standing »)  et avec un cel shading très fin, proche de l’animé. Chaque set de couleurs secondaires a un lien proche (habit ou transformation rencontrée dans l’animé) avec le personnage. Les décors sont fouillés et fins reprenant des endroits clés rencontrés dans le manga ou l’animé. En combat, on peut voir les impacts des coups sur les combattants, mais aussi sur les différents décors, dont certains peuvent débloquer un ending particulier comme l’arène de Cell par exemple. Les introductions de chaque personnage reprennent des moments clés de l’animé avec une mise en scène quasi identique et il est également possible d’activer des introductions spéciales suivant les rencontres (Gohan ado face à Cell, Goku face à Freezer…) cela donne un cachet et un impact énorme auprès du fan de la licence.

Arc System a su peaufiner un gameplay aux petits oignons ! À la fois simple et riche, il permet de contenter les débutants dans le versus fighting à s’amuser et sortir de belles choses, mais aussi le joueur aguerri qui veut se perfectionner et faire des combats classés sérieusement et c’est là un véritable tour de force de la part d’Arc System. Une garde haute et basse, un coup faible, moyen et fort, un spécial, 2 assists, une super et une ultra où la commande la plus compliquée c’est le ¼ de cercle. Dans un combat à la Marvel vs Capcom en 3vs3, avec ces commandes, on va pouvoir combiner les imputs pour faire des combos, counters, overheads, wall bounce, areal… Oui, on peut faire énormément et en plus avec le Dragon Rush (enchainement de coups safe, qui remplace la chope), et le homing dash, les combos sont légion. Le système de Sparkling va permettre de renverser la vapeur en cas de difficulté, il permet de faire plus mal, mais aussi de récupérer rapidement la barre bleue de vie. La clé de la victoire c’est une parfaite synergie des personnages de votre équipe et une garde solide. Même si le jeu comprend des top-tiers, il reste bien équilibré et ne tient pas compte forcément de la puissance du personnage, mais de son style. Ainsi, un Yamcha aura toutes ses chances contre un Beerus ou un Kurilin contre un Freezer. Pas d’upgrade de skills ou de stats, chaque personnage du roaster démarre avec toutes ses facultés. Il existe néanmoins la possibilité de récolter les dragon balls à chaque combo validé et une fois les 7 réunis Shenron apparait ! Ainsi vous allez avoir la possibilité de faire un vœu parmi ces choix :

  • Restaurez la santé du personnage en jeu (pas en assist)
  • Ressusciter un allié (mais avec peu de vie)
  • Se rendre immortel (récupération rapide de la santé, barre bleue)
  • Avoir le pouvoir ultime (Sparkling additionnel).

   

Pour ce qui est du combat en ligne, vous avez la possibilité de jouer en classé ou non. Chaque victoire rapporte des points et les défaites en font perdre. Ainsi, ce sera ces points qui définiront votre statut et votre niveau en plus du nombre de victoires par rapport au nombre de combats effectués. Contrairement lors de la Bêta, le matchmaking est très réactif, pas besoin d’attendre une plombe pour trouver un combat, les serveurs tiennent la route et le netcode a l’air solide.

Malgré tout il reste un point noir à régler, c’est une punition digne de ce nom pour les joueurs qui « rage quit » constamment, car le combat n’est pas comptabilisé et vous perdez votre temps. Bandai avait communiqué le marquage des noms en violet de ces anti-joueurs, seulement je trouve que c’est un peu léger. Non, il faudrait insérer dans le netcode une détection du « rage quit » et la comptabiliser d’office comme une défaite. J’espère qu’une prochaine mise à jour pourra régler le problème.

       

En Conclusion

Presque un sans-faute pour Arc System Works qui réussit à nous sortir un des plus beaux jeux sur Dragon Ball et a su rallier sous la même bannière les novices du genre et les plus aguerris, mais aussi tous les fans de l’univers Dragon Ball. Je remercie infiniment la productrice Tomoko Hiroki d’avoir su produire le titre que tous les fans attendaient depuis des années et j’espère de tout cœur qu’un doublage avec les voix françaises d’époque puisse se faire afin de revivre la nostalgie des mercredis club Do. Sur ce je vous laisse, en attendant de pouvoir jouer avec les musiques originales de l’animé (bientôt dispo en DLC) et des prochains personnages jouables qui vont grossir le roaster, j’ai nommé Baddack et Broly !

 

 

Test réalisé sur la version PS4 par DAGETA

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