Shainiiigamer Test - Assassin's Creed Syndicate
TEST : ASSASSIN’S CREED SYNDICATE
Date de Sortie : 23 Octobre 2015
Disponible sur : PC (49.99€) - PS4 (64.99€) – XBOX ONE (64.99€)
Au revoir Paris et bonjour Londres avec ce nouvel épisode de la série ASSASSIN’S CREED. Grande nouveauté, cette fois nous aurons droit à deux personnages jouables, alors faisons place à JACOB et EVIE FRYE.
Bienvenue à Londres
En 1868, Londres est bien triste …
Pauvreté, esclavagisme des enfants, guerre des gangs… C’est dans cet univers hostile que nos deux nouveaux assassins vont devoir évoluer.
Frère et sœur au style opposé, JACOB est plutôt du genre à foncer sans réfléchir tandis qu’EVIE, elle, est plus posée. La mission de notre assassine sera la recherche d’un artefact d’EDEN tandis que son frère voudra débarrasser la ville de l’emprise des templiers.
En cours de jeu, il est possible de passer librement de l’un à l’autre en fonction de vos envies. Avec EVIE vous serez plus à l’aise dans le monde de l’infiltration tandis qu’avec JACOB vous ne serez pas le dernier à vous lancer dans un combat direct.
Pour vous guider dans vos missions vous pourrez compter sur HENRY GREEN. Représentant des assassins à Londres, celui-ci réclamera votre aide pour débarrasser la ville de CRAWFORD STARRICK, un homme d’affaires chef des templiers.
Une Histoire sans saveur
Le début de notre nouvelle aventure est malheureusement très basique et sans réelle surprise. Les deux nouveaux assassins semblent arrivés de nulle part et sont mal introduits.
Le déroulement du jeu se retrouve en plus sans rebondissement important et la fin de l’histoire totalement prévisible, dommage donc de ne pas transporter le joueur dans un scénario aussi prenant que la trilogie EZIO par exemple.
Au niveau du présent, comme d’habitude avec les derniers opus, l’histoire n’évolue pas vraiment et UBISOFT semble à avoir du mal à garder cette facette de la franchise.
Un Environnement très plaisant
Comme à l’accoutumée le travail réalisé pour la modélisation du terrain de jeu est exemplaire.
Les rues de Londres sont très larges, on retrouve des panneaux publicitaires, des gens qui mènent leur vie, des usines en action, bref le monde est vivant. Le travail de modélisation est superbe et comme dans chaque épisode de la série on est souvent en admiration devant le décor qui s’offre à nous.
Malheureusement, quelques textures sont pourtant d’une qualité inférieure au reste, notamment les arbres et divers feuillages.
Egalement du côté historique, on retrouve avec plaisir quelques personnages clefs de l’époque. Ces derniers sont intégrés dans le scénario principal et également dans les quêtes annexes.
Un Grappin sinon rien
Vu que les rues de Londres sont bien plus larges que dans les précédents épisodes, les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer le grappin de l’assassin.
En effet celui si vous permettra de réaliser deux nouvelles actions inédites à la série.
Premièrement, il est possible de grimper directement sur le toit d’un bâtiment ou autre édifice en appuyant simplement sur la gâchette gauche (à l’aide d’un « LOCK » un peu récalcitrant).
Deuxièmement, de traverser les rues ou bien des bâtiments éloignés en créant une tyrolienne déjà bien connue dans la série BATMAN ARKHAM.
Ce nouveau type de GAMEPLAY rend les déplacements dynamiques et moins ennuyeux, mais à contrario rend l’aspect exploration et infiltration beaucoup plus simple, ce qui diminue la difficulté du jeu. En effet il est beaucoup plus facile, grâce à cet objet, de se cacher rapidement ou bien de fuir une situation dangereuse.
Des Calèches façon GTA
Autre grosse nouveauté, UBISOFT a décidé d’intégrer les véhicules dans la série.
Soit pour vos déplacements personnels ou bien introduits dans les missions, les déplacements en calèches sont donc possibles. Pour ce faire, vous pourrez utiliser un véhicule appartenant à votre faction ou carrément de délester son propriétaire, méthode bien connue des jeux à monde ouvert dont ROCKSTAR est passé maître en la matière.
Ce qui ne fonctionne pas c’est que premièrement la conduite est ratée et les chevaux semblent sur-vitaminés. En effet ces derniers seront capables de tout détruire sur leur passage et même de réaliser des marches arrière avec votre calèche… assez ridicule finalement. Deuxièmement les missions imposées avec ces véhicules sont brouillonnes et très répétitives. Une répétitivité qui est déjà la critique principale des non-fans de la série. Dommage donc.
Un Système de combat mi-figue mi-raisin
Bien que le système de combat soit composé de superbes animations brutales, les déroulements des rixes sont limités à quatre actions :
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Attaquer avec carré
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Contrer avec rond
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Déséquilibrer l’adversaire avec croix
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Esquiver les tirs ennemis avec triangle
L’ensemble donne un GAMEPLAY plus simpliste et très bancal, ce dernier imposant toujours le même mécanisme dans les combats. De plus lorsque votre personnage évolue dans les hauts niveaux, celui-ci devient vraiment une machine à tuer ne craignant pas de se retrouver devant une dizaine d’adversaire.
Dans les bonnes idées, nous retrouvons la possibilité d’utiliser trois types d’armes différentes. La canne-épée, les poings américains et le Kukri (Sorte de grand poignard). Ces trois ustensiles permettent de découvrir des animations différentes notamment dans les doubles ou triples assassinats. La lame secrète, quant à elle, est limitée à l’élimination discrète des ennemis, ce qui n’est pas un mal en soit.
SNAKE ? SNAAAAAAAAAAAAKE ?
Introduit dans UNITY, le côté infiltration de la série fait son retour.
Peaufiné, celui-ci ajoute également deux éléments assez sympathiques. D’abord la possibilité de siffler, ce qui permettra d’attirer un ennemi afin de pouvoir l’éliminer sans se faire repérer.
Nouveauté également, le kidnapping. Il est possible maintenant de capturer un ennemi soit en l’assommant ou en le forçant à vous suivre. Une fois l’exercice réussit, il est possible dans certaines missions de livrer la victime vivante à votre faction. Des ajouts très plaisants et qui permettent de varier l’approche des missions.
Gangs of London
Comme dans les anciens épisodes il est possible de gérer son propre groupe. Par contre ici ce ne sont plus des assassins à proprement dit, mais une bande locale appelée les ROOKS.
Le système de gestion vous permettra d’augmenter les caractéristiques de vos alliés, comme leurs niveaux, le nombre maximum d’individus pouvant vous accompagner, les bonus de crédit… vraiment beaucoup d’éléments à booster.
Toutes ces évolutions seront réalisables à l’aide de dépenses d’argent et de matériaux si durement gagnés lors de votre pèlerinage.
Autre facette, la libération de quartier. La carte du jeu est divisée en 7 parties bien distinctes qu’il faudra délester de l’emprise des BLIGHTERS, le gang rival des ROOKS. Pour ce faire vous devrez mener à bien diverses missions afin de faire sortir de sa tanière le chef local. Une fois ce dernier éliminé la zone est à vous. Ces phases de jeux sont assez plaisantes au départ bien qu’elles finissent par devenir assez lassantes avec le temps.
Elémentaire mon cher WATSON !!!
Introduite également dans UNITY, les enquêtes font leur retour dans cet épisode.
Celles-ci permettent toujours de visiter des zones de crime pour interroger des suspects et découvrir des indices. Très bien écrites et agréables à suivre, ces missions annexes vous obligeront à réfléchir avant de prendre votre décision pour inculper vos suspects.
En effet, certaines quêtes sont assez difficiles à mener à bien du premier coup, car si vous vous trompez dans votre décision, la récompense sera moins succulente.
Équipe-moi si tu peux !!!
Le système d’équipement de vos assassins est vraiment très complet.
Il est ainsi possible de confectionner, gagner ou bien encore d’améliorer tous les aspects matériels de votre personnage. JACOB et EVIE partagent le même catalogue à la seule différence que le frère dispose de ceintures spéciales pour le combat et la sœur de capes spécifiques à l’infiltration.
De nouvelles armes, des pistolets et même de superbes tenues deviennent disponibles au fil de votre avancement dans l’inventaire de l’équipement. Le tout forme un ensemble très varié et complet.
En ce qui concerne les aptitudes personnelles, celles-ci sont déblocables en utilisant des points de compétences gagnés en réalisant les diverses actions du jeu. Votre niveau principal, allant jusqu’à 10, sera défini par le nombre de points dépensés.
Alors BUG ou pas BUG ?
Avec la mauvaise expérience UNITY, on est en droit de se poser des questions sur la stabilité de SYNDICATE.
Et bien mis à part quelques petits problèmes (difficiles à éviter dans ce genre de titre), des petits défauts apparaissent au niveau du déroulement de certaines quêtes.
Pourtant la qualité est bien là, preuve en est de la taille, moins conséquente cette fois ci, de la mise à jour du jeu lors de son installation.
Bonus : Les éditions COLLECTORS
En plus de la version normale, trois éditions COLLECTORS sont également disponibles en commerce.
THE ROOKS EDITION (74.99€)
Cette édition comprend :
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Un Boitier COLLECTOR exclusif.
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Une Carte de Londres.
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Un ARTBOOK du jeu.
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Le CD de l’OST du jeu.
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DLC : La conspiration de DARWIN et DICKENS
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DLC : Le train fou
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DLC : The DREADFUL Crimes (Exclusivement sur PS4)
CHARING CROSS EDITION (94.99€)
Cette édition comprend :
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Un Boitier COLLECTOR exclusif créant un diorama.
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Une Figurine de JACOB FRYE d’une hauteur de 27cm.
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Une Carte de Londres.
-
Un ARTBOOK du jeu.
-
Le CD de l’OST du jeu.
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DLC : La conspiration de DARWIN et DICKENS
-
DLC : Le train fou
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DLC : The DREADFUL Crimes (Exclusivement sur PS4)
BIG BEN EDITION (149.99€) Exclusivement sur UPLAY
Cette édition comprend :
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Un Boitier COLLECTOR exclusif créant un diorama.
-
Une Figurine de JACOB FRYE dans le mécanisme de BIG GEN d’une hauteur de 30cm.
-
Une Carte de Londres.
-
Un ARTBOOK du jeu.
-
Le CD de l’OST du jeu.
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Un FUTURPAK exclusif. (STEELBOOK)
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Une Lithographie numérotée.
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Une Flasque exclusive.
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SEASON PASS inclus.
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DLC : La conspiration de DARWIN et DICKENS
-
DLC : Le train fou
-
DLC : The DREADFUL Crimes (Exclusivement sur PS4)
En conclusion
L’emballage proposé est très joli mais le contenu est un peu contestable.
Certes, la modélisation de Londres est très bien réussie, le contenu assez conséquent, mais les défauts sont bien présents.
D’abord avec l’utilisation des calèches complètement loupée et ensuite un système de combat redondant. Il y a des ombres au tableau.
Ajouter à cela l’introduction du grappin, qui n’est pas déplaisant mais qui facilite beaucoup l’expérience, celui-ci risque de déplaire à un certain type de consommateur de la franchise.
3 SHAINIII sur 5 : SYNDICATE n’est pas un mauvais ASSASSIN’S CREED mais ce n’est pas cet épisode qui convertira les réfractaires de la série.
Test réalisé sur la version PS4 par RYU