Parlons Animé - Charlotte
Parlons Anime
#2 Charlotte
Vous connaissez le concept de la rubrique, entrons donc dans le vif du sujet. Je comptais parler à la base d’un animé que l’on aurait pu mettre en parallèle avec Devilman Crybaby, mais gardons-le sous la main pour une prochaine fois et parlons plutôt de quelque chose de plus…léger. C’est parti pour Charlotte. Avec un nom comme ça, ça ne peut être que mignon non ?
De quoi ça cause ?
On va suivre ici les aventures de Yû Otosaka. Un lycéen pas si ordinaire puisqu’il dispose d’un pouvoir lui permettant de contrôler les gens dans son champ de vision, et ce pour une durée folle de cinq secondes. De ce fait, il en abusera pour tricher aux examens afin d’intégrer une école prestigieuse, mais se fera chopper par Nao Tomori, une fille de son âge qui possède elle aussi un pouvoir, celui d’être invisible…aux yeux d’une seule personne.
Elle lui fera donc de force intégrer le lycée Hishinoumi qui regroupe tout un tas d’étudiant qui, comme lui, dispose d’un pouvoir, et ce afin de les protéger des méchants scientifiques car lesdits pouvoirs ne sont présents que durant la période de la puberté. Venez encore vous plaindre des boutons, bande d’ingrats !
La série se compose de 13 épisodes de 24 minutes, et date de 2015. Assez récent donc, mais pas forcément désagréable comme format. Oui j’aime les formats courts, et j’avouerai ne pas avoir le courage d’entamer une série animée de 500 épisodes dont 150 hors scénario (oui, je vise bien ce genre de série), mais bref, je divague (vague).
Par la suite on découvrira bien entendu d’autres personnages d’importances proportionnelles à leur développement. N’en déplaise à certains, mais il n’y a aucun intérêt à raconter toute la vie de random Pierrick (si vous avez la référence, vous gagnez un cookie) qui disparaîtra de la série à la fin de l’épisode.
Pourquoi c’est bien ?
Dans un premier temps, et je pense que vous l’aviez compris, le format. C’est simple, net, concis, et sans débordement. Et en 13 épisodes, on a le temps de voir une histoire certes pas des plus originales, mais au moins cohérente, et surtout sans les éternelles questions sans réponses une fois le dernier épisode passé. Merci bien !
En parlant de l’histoire, si celle-ci peut sentir le réchauffé à certains moments, elle sera rythmée de façon très…très. On va alterner entre humour, action, dramas, twist etc… et ce à une cadence assez soutenue. Cela va plaire à certains, déplaire à d’autres. Pour ma part je n’ai pas trouvé ça choquant, au contraire. D’ailleurs, c’est justement grâce (ou à cause) de cette alternance que j’ai cru la série plus longue avant de lui consacrer cette chronique, mais je diverge (verge)
Mais puisque je parle de twist (c’est fluide, c’est beau) ceux-ci vont être assez marquants, oui c’est le but, mais parfaitement amenés puisqu’inattendus. Oui, c’est la définition même d’un twist, mais c’est pour bien souligner le fait qu’ils sont réussis, vous m’avez compris. Bref, j’en retiendrai deux majeurs que je ne spoilerai pas, mais qui ont suscité tous les deux la même réaction, à savoir le très célèbre …
…mais dans le bon sens du terme je vous rassure, si bien qu’à chacun d’entre eux je me demandais si je regardais la même série. Spoiler, oui.
Sans transitions aucunes, on va aborder l’ambiance, à savoir l’animation et la musique. Bah…rien à dire, c’est agréable tant à regarder qu’à entendre (cette phrase était beaucoup moins sale dans ma tête).
Enfin à titre personnel, le fait que les pouvoirs soient en grande majorité imparfaits et donc inutiles est tout bonnement hilarant. Mais c’est juste mon avis hein.
En conclusion
Charlotte n’est sans doute pas l’animé du siècle, mais il a au moins l’honnêteté d’apporter une histoire cohérente, alternant les moments prévisibles et les bonnes surprises.
Un ton plus léger, rafraîchissant, qui n’a pour seul prétention que de divertir.
Quant à pourquoi ce nom ? La réponse est donnée, mais je ne vous dis pas quand.
VHDProd. pour Shainiiigaming