Jalopy : Revisite pour un ancêtre

La simulation est un genre particulier, tantôt victime de moqueries (En même temps… un simulateur de ferme, sérieusement ?) tantôt d’abus des développeurs (clin d’œil à Train Simulator qui coûte environ 3600€ si vous voulez tous les DLC) mais il s’agit tout de même d’un genre très apprécié par certaines communautés, qui chercheront à pousser le réalisme jusqu’à ses limites techniques. Ceci nous donnera, bien souvent, des jeux magnifiques graphiquement qui peuvent vous faire oublier que vous avez une vraie vie, alors que finalement et quand on y réfléchit, faire chauffeur de bus ou fermier, ce n’est pas si trépidant que ça.

Restons toutefois dans le jeu indé. Même si cette caractéristique ne veut presque plus rien dire aujourd’hui, quand un développeur trime à faire son jeu et en sort un accès anticipé qui se compte en années, là on peut l’affirmer, on a affaire à un pur jeu indé.

Et qui dit « pur » jeu indé, annonce forcément la couleur : Vous aurez un jeu moche. Patte graphique réussie, mais moche quand même. J’en reviens maintenant à mon questionnement sur la simulation, son ennui et sa beauté légendaire, car on peut faire un jeu de simulation peu chiant, moche, mais qui vous attire comme un aimant.

 

Je vous présente JALOPY.

 

C’est un mélange entre le Monopoly et le nom d’une ville Hongroise ?

 

JALOPY signifie « vieille voiture » en anglais. C’est un jeu de Simulation dans lequel vous allez devoir conduire une vieille carriole et en prendre soin. Si vous ne voulez pas vous retrouver en panne sur le bord d’une route Hongroise. Le jeu se passe dans un environnement qui s’étend de Berlin Est à la Turquie et le pitch est très simple : votre oncle vous confie sa LAIKA (marque de la voiture) elle roule à du 50KM/H maximum, glisse sous la pluie et consomme à crever mais quand bien même vous devez parcourir de longues routes sinueuses pour arriver … au point B. L’histoire se veut mystérieuse et tout l’intérêt réside dans la conduite du véhicule sur les OST extrêmement relaxants.

  

Le jeu vous laisse comprendre le fin mot de l’histoire via des éléments relativement bien placés, pour au final vous abandonner seul avec votre LAIKA. Car une fois le point B atteint, vous avez le plaisir de pouvoir refaire les routes encore et encore. Chacun des trajets vous est proposé via différentes routes, ainsi vous pourrez prendre des risques…ou pas.

  

Vous allez de temps à autre tomber sur des carcasses de voitures pour y récupérer toutes sortes de pièces utiles à la longévité de votre LAIKA. Ce n’est pas du vol, juste de l’emprunt.

  

Et de manière plus régulière vous allez tomber sur des caisses, tantôt fermées avec du scotch, tantôt cadenassées. Il s’agit ni plus ni moins de contrebandes que vous pourrez vendre dans les magasins pour vous faire un peu de monnaie, pour ainsi réparer votre vieille bicoque (voir l’améliorer si vous avez du bol) et repartir « on the road again ».

 

Attention toutefois à ne pas passer la douane avec celle-ci. Certains produits sont interdits et vous aurez le privilège de payer une petite prune pour la peine. Ben oui, réalisme oblige ! L’aspect simulation est extrêmement bien rendu. Chaque bouton de la voiture est une interaction. Vous pouvez : Mettre votre clignotant, baisser vos vitres, allumer la radio, allumer les phares, enclencher les essuie-glaces et j’en passe. Pensez donc à fermer vos fenêtres quand il pleut. Parce-que l’eau, ça mouille.

       

À la douane, vous devrez donner vos papiers (paper, please ?) et chaque hôtel dans lequel vous vous arrêterez (dans chaque ville) vous coûtera plus cher que le précédent. (Petite astuce : pensez à toquer aux portes des chambres d’hôtel, certains visiteurs vous donneront des crédits).

  

Après une bonne nuit de sommeil, il faudra passer par le magasin du coin pour faire le plein et revendre vos bêtises trouvées sur la route. Et, éventuellement, faire un tour chez le concessionnaire pour tuner votre LAIKA adorée.

  

Le temps dans le jeu sera déterminé par la route que vous avez choisie plus tôt. Ainsi vous choisirez de rouler sous la drache (pluie pour les Français) ou en plein soleil d’août. Les paysages, quant à eux, ont un cachet particulièrement appréciable, on prendra souvent l’habitude de s’arrêter sur un rebord pour contempler le travail des artistes…. Voir même d’y rester pour toujours…Si la voiture ne redémarre pas (cela reste une probabilité).

  

Côté Gameplay

C’est donc assez simple et sobre, ça se joue à la première personne et chaque interaction se fait à l’aide de la souris. La voiture se manipule assez facilement, bien qu’il faille prendre garde à éviter de rouler n’importe où ou se prendre des bordures, les pneus éclatent assez rapidement…

  

Coté feature, vous vous révélerez être de vrais mécanos quand de la fumée apparaitra au-dessus du capot, votre instinct vous fera vérifier chacune des pièces pour trouver la coupable et tenter d’adapter votre conduite jusqu’à la prochaine ville. Changer les pièces de votre LAIKA, remettre de l’eau, de l’huile, changer un pneu et conserver des bidons d’essence dans le coffre, fera ainsi partie de la majeure partie de votre temps. D’ailleurs pensez à vous munir de kit de réparation, vous en aurez besoin une fois perdu au milieu de rien.

 « L’écran d’accueil a beaucoup de style ! »

En Conclusion

Ce jeu est un ovni ultra relaxant, bien que non fini (ce n’est qu’une supposition) il vous emportera dans son atmosphère froide mais tellement conviviale. Il conviendra à toutes ces personnes en recherche de quelque chose sans prise de tête, le temps de s’évader un peu de nos contrées qui manque parfois de ce petit côté Lovely.

 

Missa chantonne « my laika »

ᕙ༼*◕_◕*༽ᕤ

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